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…CREDO

 

Je crois !

-tu n’es pas certain ?

-si ! non.., mais si !, je crois en lui !

-qui lui ?

-Dieu, on le nomme ainsi, mais..

-mais, quoi ?

-le nom est galvaudé, alors je préfère te dire : je crois au Divin,

où plutôt, c’est lui qui croit en moi

-         ???

-         Comment te dire ? Je crois que c’est lui qui me fait croire en lui

-          ???

-         Oui, ma foi, ma confiance en Dieu, je l’ai reçue, alors que tant ne l’ont pas. Je crois que c’est lui qui est venu habiter ma pensée.

-          

J’étais un jeune enfant quand j’ai ressenti cette proximité (dont on m’avait parlé).

A l’époque, ce Divin, c’était plutôt Jésus. En tous cas c’était une présence qui me faisait peur et qui aussi me sécurisait !

Mes parents étaient croyants (ça aide !). Ils lisaient la Bible.

Ce Dieu de la Bible, j’avais peur de son regard quand j’avais mal agi. Mais le Pasteur, les éducateurs bibliques, me disaient que Dieu pardonnait, qu’il était « compatissant » et « miséricordieux ». Ce Dieu des Psaumes  et du Nouveau Testament, il m’aimait et je pouvais compter sur sa force et son appui.

 

Dans ma jeunesse, je me figurais Dieu comme une personne, quelqu’un de très grand, sans visage précis, Tout Puissant. Ce personnage mystérieux je pouvais lui parler dans la prière, le remercier pour son aide, chanter en son honneur.

Je ne doutais pas de son existence, car Jésus avait passé 3 ans à parler de Dieu, à lui parler sans crainte et à vivre en accord parfait avec lui. Jésus c’était le modèle. Il était un homme comme nous, sauf qu’il n’avait aucun mal en lui.

 

Une fois que le Divin tu l’as senti en toi, au plus profond de tes joies et de tes chagrins, tu ne cherches pas plus loin. Ton credo d’enfant puis de jeune, il est simple :

Je crois en Dieu, je crois en jésus-Christ. Amen !

Adulte, tu te poses des questions….

 

Tu découvres le monde. Tu t’émerveilles devant la nature, le soleil, la lune, les étoiles, le Cosmos. Dieu a créé tout cela ?

Là interviennent les raisonnements des scientifiques. Certains affirment que le Cosmos et ses profondeurs vertigineuses, la Nature, l’Humain et tout ce qui est vivant sur la terre résulte d’un processus extraordinairement complexe, du au hasard.

Par hasard ? le savant dit même : par nécessité.

Nécessaire le Cosmos ? nécessaire la vie minérale, végétale, animale ? Nécessaire pour qui ?

 

Et l’homme ? même si l’on peut établir qu’il est au bout de la chaîne évolutive,  par quel hasard, pour quelle nécessité est-il cet être qui se pose des questions sur lui-même, sur le monde, sur la vie et sur la mort ??

 

Dans la Bible on affirme que Dieu est créateur, mais 2000 ans nous séparent des connaissances de ce temps là.

Luther disait : « Je crois que Dieu m’a créé ainsi que toutes les autres créatures «.

 

Laissons les chercheurs chercher, les savants émettre des hypothèses.

Ma petite idée c’est que, même si Dieu a pris le train en marche, il est bien Celui qui s’est mêlé de l’Humain, lui donnant la pensée, la conscience,et une curiosité sans limite pour toutes les énigmes, tous les mystères.

 

Par expérience, après avoir supporté mon lot de souffrances, de deuils, d’échecs douloureux, sans jamais ressentir l’abandon de celui qu’on appelle Dieu, je suis enclin à confirmer mon credo d’enfant :

Je crois en Dieu le Père.

 

-Tu as deux pères alors ?

-Ne fais pas l’idiot ! Mon père biologique m’a aimé tendrement et je l’aime à jamais.

Mais Dieu se conduit comme le Père de tous les humains, ce n’est pas pareil. Son attitude de bonté, d’amour, de pardon, d’inspiration, Jésus l’a comparée à celle d’un père idéal, parfait.

Bien entendu, ce Père « céleste », je ne le vois plus du tout comme un personnage. J’ai grandi !

Ce Dieu qui crée en moi la conviction de sa présence ce n’est pas une personne même super humaine. Il n’est pas « au ciel », bien sûr. Il n’est nulle part sinon dans le cœur des hommes.

Il est comme un souffle, une identité différente de la conscience et de l’intelligence humaine. Mais comme je ne vis pas seulement d’idées et de principes, je dis avec conviction :

Je crois en Dieu le Père.

 

C’est essentiel. C’est ma force. C’est le socle de ma vie.

Je suis conscient que tout ce que je viens d’écrire peut être classé au rayon de l’idéalisme.

C’est pourquoi je m’empresse d’aller vers le concret.

Le but de la vie d’un croyant n’est pas d’obtenir un confort intérieur. Certes la disparition de l’angoisse liée à un sentiment de culpabilité, la fin d’une solitude et du risque d’un mépris de soi-même,sont d’une grande importance.

Restent à découvrir les manières de vivre, les ouvertures intelligentes pour comprendre la marche du monde.

 

Dieu nous encourage à lire la Bible et en particulier les Evangiles.

Ces écrits ne sont pas des ouvrages historiques. Ils ont été rédigés par des croyants, inspirés par le souffle de Dieu. Ce sont des paroles qu’il faut recevoir avec respect, mais aussi avec précaution. Une écoute au premier degré peut égarer notre pensée. Il faut réfléchir, comparer la parole lue avec l’ensemble des messages parallèles, tenir compte du contexte.

C’est un peu comme un jeu de piste. Mieux vaut s’y engager avec des compagnons. Nous ne sommes pas seuls : depuis des milliers d’années des chercheurs de Dieu se sont exprimés sur ces paroles. Avec eux, avec notre volonté personnelle de comprendre, nous recevons des vérités porteuses de joies, de délivrances, de paix et d’harmonie.

Le cœur de la Bible se trouve au milieu des évangiles. Il s’agit là des paroles et des actes de cet homme étrange et attachant, nommé Jésus.

Je crois en lui. Je l’aime et je l’admire.

 

A notre époque, on ne met plus en doute l’existence, il y a 2.000 ans d’un juif de Galilée en Palestine. On a un peu parlé de lui car il avait été condamné au supplice de la crucifixion pour rébellion et offenses graves envers la puissance romaine d’occupation et les Autorités religieuses juives de Jérusalem.

Après sa mort on a attaché aux souvenirs de sa vie singulière une importance capitale qui a donné au personnage une survie exceptionnelle.

On a recueilli avec soin ses paroles, raconté son ministère de prophète et constitué autour de sa mémoire un groupe de plus en plus nombreux d’admirateurs (appelés : disciples).

Il ne s’agit pas d’adorer un personnage divin.

Ce qui est capital c’est son message révélateur du vrai Dieu, à la fois très proche de celui des juifs, et pourtant très différent.

 

On doit regretter que le texte affirmant la foi des églises chrétiennes, soit muet sur le message et les actions de Jésus. Ce « symbole des apôtres » comporte une grave carence.

 

Jésus avait un surnom qu’il avait lui-même choisi : « Fils de l’Homme ».

Ce terme a une valeur symbolique précieuse. Ce prophète de Dieu était vraiment un humain.

Christ, n’est pas son nom de famille ! Ce terme est synonyme de Messie, c'est-à-dire de messager de Dieu.

 

Jésus a eu vocation de devenir à 33 ans le messager unique du Divin.

Quittant sa famille et son atelier de charpentier il est parti sur les routes pour dire aux foules rassemblées comment il fallait vivre, libéré de ses angoisses par le Dieu d’amour et de paix. Et pas de hiatus chez Jésus entre ses paroles et sa vie.

Sa proclamation, ses actes d’amour, de compassion,de tolérance, de libération intérieure, ont bouleversé ses contemporains, et, depuis des siècles des milliards et des milliards d’humains.

Alors, pourquoi pas moi ? pourquoi pas toi ?

 

Attention ! ce n’est pas un conte de fée, l’Evangile ! C’est une bonne nouvelle pour l’humanité si souvent plongée dans les régressions obscures. Mais la perfection de Jésus n’a pût être supportée par les Autorités de l’Eglise. Un peu comme lorsqu’on est ébloui par le soleil..

Par jalousie, les hommes ont assassiné Jésus, comme avant lui et après lui, tant de diseurs de vérité. Le « fils de l’homme » a refusé de se taire, de trahir son idéal, d’abandonner son Dieu.

Il s’agit de la plus grande erreur judiciaire, du plus grand crime de l’humanité, qui, hélas, est prête à faire aujourd’hui ou demain ce qu’elle a fait hier.

Le message de Jésus ne vieillit pas. C’est une chose étrange que d’y trouver aujourd’hui des paroles, des pensées, des attitudes,qui répondent aux questionnements du monde moderne.

Par ailleurs on n’a jamais fini d’épuiser le sens de ce qu’on déjà lu.

 

Croire en Jésus c’est croire en sa parole reçue par notre cœur et notre intelligence comme un message personnel.

Il faut en faire l’expérience. Elle n’est pas la même pour tout le monde.

 

Depuis 2000 ans Jésus est un point fort dans l’histoire de l’humanité. En même temps il reste une énigme. Chaque chercheur de vérité situe le personnage de Jésus comme il en reçoit la silhouette dans telle ou telle partie des Evangiles.

Est-il un prophète ? oui, mais pas seulement..

 On le voit ouvrier travaillant de ses mains,

 révolutionnaire bouleversant les codes de la morale et des prescriptions juives, transgressant l’ordre établi dans la société de son temps,

 utopiste, appellant à vivre dans la simplicité et le partage,

 écologiste, profond admirateur de la nature,

 psychothérapeute, fin connaisseur de la sensibilité humaine,

thaumaturge, guérissant les malades physiques et mentaux.

La liste n’est pas close.

 

Cet homme merveilleux a surtout incarné l’amour de Dieu pour tous les êtres, donnant priorité à ceux que la vie semble avoir oublié : les « petits », les faibles, les « méprisés et les offensés », les malades, les souffrants,les exclus, les stigmatisés.Chacun de nous peut un jour tomber dans une de ces situations de détresses.

 

A ceux qui sont forts, intelligents, bien portants, gâtés par le sort, Jésus propose les joies du service et de l’amour du prochain.

 

Nous le croyons vivant éternellement, arraché au néant de la mort par le souffle de Dieu.

C’est pourquoi chacun peut se confier à lui, recevoir de sa parole force, réconfort, espérance et victoire sur toutes les fatalités.

 

CREDO, je crois encore d’autres choses qui nourrissent ma foi.

On énumère dans les Eglises chrétiennes beaucoup d’autres choses. Elles sont à découvrir, mais j’avoue ne pas leur attribuer une grande importance

Il me suffit de vivre dans la proximité de Dieu, de son souffle vital et de la Parole vivante incarnée dans le Christ Jésus

 

Avec ces convictions, je peux croire en l’homme et en l’avenir du monde.

 

« On t’a dit, Ô homme, ce qui est bon,

ce que le souffle éternel te propose :

C’est que tu PRATIQUES LA JUSTICE,

         Que tu AIMES avec TENDRESSE,

Et que tu MARCHES HUMBLEMENT avec ton Dieu «  ( prophète Michée 6/ 8)

 

                                      Jean  Hoibian

 

 

 

 

 

-         .

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Tag(s) : #Foi
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